Il était question ces derniers mois d'un rachat par un acquéreur chinois de l'entreprise Saint-Gobain Pont-à-mousson, basée à Pont-à-Mousson en Meurthe-et-Moselle et membre partenaire du syndicat.

Soucieux de l'impact de la vente de l’entreprise à des acquéreurs étrangers, et par conséquent de la perte potentielle de qualité de ses produits et de la perte de vitalité économique des territoires, le syndicat s'était mobilisé, aux côtés de l'UIE (Union des industies de l'Eau et de l'Environnement) et de la FNTP.

Un courrier avait notamment été envoyé à Monsieur Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances (voir le courrier). Ce dernier a adressé une réponse au syndicat (voir courrier ci-joint). Il y fait notamment référence à un rendez-vous avec M. de Chalendar, PDG du groupe Saint-Gobain, au cours duquel il lui a précisé qu'il n'y avait "pas d'opposition de principe à un investisement étranger avec un projet industriel crédible". Il rajoute qu'il veillera à ce que le groupe "mène son projet de façon exemplaire, en préservant l'activité industrielle et l'emploi en France".

Un projet qui semble appartenir au passé puisqu'à l'assemblée générale du groupe qui se tenait le 6 juin dernier, M. de Chalendar a déclaré que "Pont-à-Mousson n'est pas à vendre aujourd"hui".